Laser
Après une entrée timide dans la dentisterie depuis plus d’une décennie, nous assistons actuellement à une augmentation de l'utilisation des lasers. Il n’y a pas un mais des lasers en odontostomatologie. Certains coupent, « éliminent » le tartre, aident à la préparation des cavités etc., mais dans la réalité quotidienne de nos cabinets, il est difficile voire irréalisable de consacrer du temps supplémentaire parfois long pour des actes simples finalement aussi bien faits avec une lame, un insert sonique ou une fraise.
Dans notre cabinet, nous utilisons le laser LOKKI Nd : YAP (brevet et fabrication Française) qui a les qualités suivantes :
- Son rayonnement est bien absorbé dans l'eau.
- Il est excellent pour le travail dans les tissus mous sans risque de nécrose.
- Il est pulsé : pulse jusqu’à 2600 W pendant des temps très courts de 150 à 200 µs afin de détruire la cible sans nécroser le tissu adjacent, et de pouvoir stériliser.
- Il peut coaguler et permettre l'hémostase. Effet thermique (hémostase à 60 °C)
- Il est muni d’un changeur de fibres de 200 ou 320 microns pour l’endodontie ou la parodontologie.
- Il est équipé de fibres auto-dénudables souples et ajustables en longueur selon la profondeur de poche ou la longueur du canal ce qui le rend extrêmement pratique et ergonomique.
Ces qualités réunies vont pouvoir être exploitées dans le traitement des atteintes parodontales d’origine infectieuse. Sa mise en œuvre aisée et les résultats cliniques démontrent son efficacité de manière fiable et reproductible. Les nombreux autres domaines d’application du laser Lokki Nd : YAP (en petite chirurgie, implantologie, endodontie, prophylaxie, traitement des sensibilités...) font aussi de lui un instrument utilisé fréquemment chaque jour.
Implants
Les implants ont été inventés dans les années 1960 par le Professeur Branemark en Suède. Il y a donc plus de 50 ans de recul sur cette technique. Les taux de succès sont très élevés, proches de 95%. C'est donc la solution la plus fiable qui existe aujourd'hui pour remplacer des dents. Son intérêt principal est de pouvoir remplacer une dent manquante sans toucher aux dents voisines. C'est comme si une nouvelle dent avait poussé à la place de la dent extraite.
L'implant a pour fonction de remplacer la racine de la dent manquante. C'est une racine artificielle qui s'intègre dans l'os et qui servira de fondation à une prothèse fixe. L'implant a donc besoin d'une quantité suffisante d'os pour s'ancrer. Si le volume osseux est suffisant, la première étape consiste à préparer dans la mâchoire un site dans lequel l'implant sera enfoui. Si la quantité d'os n'est pas suffisante, il faut passer par une étape intermédiaire de greffe osseuse. Ces interventions sont réalisées au cabinet (de notre correspondant et spécialiste le Dr Laurent Hirsch) sous anesthésie locale.
L'implant est donc "une vis" en titane qui vient se placer dans l'os. Il comporte :
- Un pas de vis externe: c'est la partie sur laquelle l'os va venir se fixer lors de la cicatrisation (ostéointégration).
- Un pas de vis interne: c'est dans cette partie que viendra se fixer le pilier (pièce de connexion entre l'implant et la couronne).
- La partie supérieure de l'implant et le pilier sont les surfaces sur lesquelles se fixera la gencive, jouant ainsi son rôle d'isolant face aux bactéries de la bouche.
Une fois l'ostéointégration terminée (2 - 4 mois selon la qualité et la densité de l'os), l'ostéointégration est évaluée. On peut alors prendre des empreintes pour la réalisation de la couronne ou du bridge qui remplacera les dents manquantes.